Attendu par le Roi

*Colbert frappe à la porte*
*Il attends*

*Est dans ses papiers encore et toujours*

- Entrez

*Ne relève pas les yeux*

*Colbert entre*
*Il salue le Roi*

- Sire, vous m'avez fait demander?

*Ne lève pas le nez*
*Reconnait la voix de Colbert*

- Oui Colbert...C'est à propos du peuple.

*Lui montre un siège sans lever la tête*

- Vous avez une idée ?

*Colbert s'assoit*
*Il ne sait que dire*

- Et bien, Sire, pourquoi une telle inquiétude envers le peuple. Craignez-vous un quelconque danger?

*Relève la tête*

- Un quelconque danger ?

*Perd son calme*

- Ils sont venus chez moi, avec Beaufort à la tête de la révolte, et vous croyez que j'ai peur ? Et bien oui !

*Gêné*
- Désolé, Sire. Je suis confus, un moment d'égarement.

*Reprend son aplomb*
- Si vous voulez éviter les révoltes, il faut vous occuper de Beaufort.

*Le regarde*

- Je le sais bien ! Je suis même allé le voir ! Il me tient tête !

*N'en mentionne pas plus*
*Ne veut pas qu'il sache ce qui c'est passé*

- Il veut que je baisse les impots ! Et cela, je ne le peux pas !

*Regarde le Roi*
- En effet, Sire, baisser les impôts est une chose impossible en ce moment. Les dépenses de la couronne sont importantes, et il nous faut éviter la banqueroute.

*Sérieux*
- En ce qui concerne Beaufort, Sire, je vous conseillerai d'être ferme. Pourquoi ne pas envoyer les mousquetaires le chercher, pour l'envoyer en séjour à la Bastille?

*Le regarde*

- Je...Je ne peux pas. Pas maintenant.

*Soupire*

- Il est ami avec le peuple, amoureux de l'une des leurs. Cela ne serai qu'attiser la haine.

*Secoue la tête*

- Je ne sais que faire...

*Inquiet*
- En effet, la tâche est délicate. Beaufort bénéficie de l'appui du Peuple. Le meilleur moyen de l'empêcher de nuire serait d'écorner sa réputation. Cela lui ferait perdre ses soutiens.

*Soupire*

- Je ne sais pas...

*Regarde Colbert*

- Mais comment nuire à sa réputation sans nous mettre à dos le peuple ?

*Réfléchit*
- Il se dit proche du Peuple. Cependant, il vit dans un luxueux château. Les rumeurs sont faciles à propager, surtout à la Cour. Il faut faire entendre que Beaufort a une fortune considérable. Il faut que le Peuple croit que Beaufort se sert de lui. Pour cela, c'est à vous Sire, de vous faire le défenseur de votre Peuple. Agissez en son avantage.

*Regarde Colbert*

- Cela j'y ai déjà pensé...Mais il aime une jeune femme du peuple qui va le défendre et qui aura plus de crédit que moi aux yeux de ses semblables.

*Réfléchit*

- Mais je vais essayer tout de même...Beaufort doit finir à la Bastille !

*Approuve*
- Vous avez raison, Sire. Beaufort est un agitateur notoire. Il faut le mettre hors d'Etat de nuire au plus vite.

*Le regarde*

- Vous avez raison...

*Se reprend*

- Je vais tout faire pour arranger cela au plus vite !

*Est de nouveua le roi connus de tous...froid*

*Sourit*

- Je remercie Sa Majesté de porter tant de considérations à mes humbles conseils.

*Se tourne vers le Roi*

- Souhaitez-vous m'entretenir d'un autre sujet, Sire?

*Le regarde*

- hum...non...

*Sourit*

- Enfin...si vous pouviez dire à ma mère d'arrêter de vouloir me marier à tout prix !

*Gêné*
*Ne sait quoi dire*

- Justement, Sire. Madame votre mère est venue me voir...............pour me parler de votre mariage. Elle est fort inquiète pour vous........................et pour le Royaume.

*Tourne la tête vers lui avec fureur*

- Et...

*Ne dit rien d'autre*
*Et c'est pire que le silence*

*Gêné, ne sait plus où se mettre*

- Elle s'inquiète que le mariage n'est point lieu. Cela serait fort dommageable au Royaume, car la possibilité de faire la paix avec l'Espagne s'envolerait.

*Inquiet de la réaction du Roi*

- Je sais que ce n'est pas facile pour vous, Sire, mais le Royaume a besoin de la Paix. Je crains que la révolte ne se mette à gronder de nouveau, dans le cas contraire.

*Ne dit toujours rien*
*Soupire*
*Parle après de longue minute de silence*
*Parle calmement*

- Non...Je ne veux pas me marier ! Je n'aime pas cette Infante !

*Embêté par sa réponse*

- Mais, sire, on ne vous demande pas de l'aimer. Vous devez juste l'épouser pour garantir la paix au Royaume. Je me doute que cela vous est difficile, mais l'Etat passe avant tout. L'échec de cette union, c'est l'échec de la paix pour le Royaume. Nous risquons de graves révoltes.

*soupire*

- MAis n'st-ce pas un pécher que de se marier sans amour !

*Le regarde*

- De toute façon mon coeur est pris et je ne peux pas épouser l'Infante !

*Embarrassé*

- Je comprends votre Majesté. Mais, en tant que Roi, vous vous devez de faire passer la raison d'Etat avant votre coeur. Je me doute que cela peut vous coûter, mais songez que si vous renvoyez l'Infante en Espagne, le Roi son père risque de ne plus être enclin à la paix..........

*Soupire*

- ...............Hors, les finances du Royaume sont fort mises à mal par la guerre. Celle-ci risque de nous conduire à la banqueroute. L'affaire est grave, Sire.